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La délégation du personnel au CSE a exercé un droit d’alerte pour danger grave et imminent (DGI), le 26 octobre 2021.
Ce droit d’alerte pour DGI porte sur l’hypothèse d’une exposition des travailleurs à l’amiante.
Une première démarche, sur le sujet de l’exposition à l’amiante, début octobre, avait conduit l’inspection du travail à suspendre l’ensemble des travaux du chantier des futurs locaux (Rue Romain Rolland), dans l’attente des documents nécessaires à l’appréciation de la situation.
Ces documents ont permis d’identifier que certains travaux prévus (notamment la destruction d’un mur), auraient exposé les travailleurs à ce danger (les travailleurs du chantier et ceux qui fréquenteraient ensuite les locaux). Ce risque n’avait pas été identifié en amont des travaux et notre intervention à donc éviter l’exposition des travailleurs à ce danger.
Les modalités de réalisation du projet sont donc en cours de révision, par la direction et les autres donneurs d’ordres du chantier. Nous vous en informerons dès que nous disposerons d’informations écrites précises sur le sujet.
Nous étions donc convoqués, le 23 décembre, à 9h, pour la deuxième fois, dans le cadre du droit d’alerte précité, que nous avons lancé le 26 octobre 2021.
La délégation du personnel (notamment Natacha), présente dès 09h, n’a pas été reçue. Elle a découvert, à son arrivée, un mail envoyé la veille, à 18h14, resté sans réponse, proposant le report de la réunion. À 10h25, les deux élus titulaires ont du prendre congé, sans avoir été reçus.
La direction nous a expliqué que l’importance que nous préalablement exprimé pour un document (le diagnostic technique amiante), motive sa décision de reporter la réunion, unilatéralement et en toute dernière minute, dès lors où ce document était encore manquant. Et ce, qu’importe la disponibilité des autres documents nécessaires à l’étude du CSE.
Nous vous communiquerons les suites (s’il y en a) qui seront réservées à cette enquête, dès que nous en serons, nous-mêmes, informés.
À suivre…
